entre rêve et cauchemar - chapitre 2

Publié le par shadeikin

Je vous présente l'héroïne, Diane et la salope de service, Ran !
Toutes deux en "costume" si j'ose dire et je remercie sanne06 pour avoir conçu celui de Ran (j'espère l'avoir repris fidèlement). D'ailleurs, c'est de l'esprit de sanne que sont sortis les vêtements 'normaux" de Diane et Ran que je n'ai pas encore dessinés...

entre rêve et cauchemar - chapitre 2

Chapitre 2 : tout recommence

 

Diane ouvrit lentement les yeux. Où se trouvait-elle ? Tout ce qui venait de se passer n’était qu’un rêve ? Non, elle n’était pas chez elle.

 

_Link : Tu te réveilles enfin…

 

Diane se leva et aperçut Link. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle se rendit compte qu’il était redevenu un enfant et qu’en plus il ne semblait plus avoir de corps ; il ressemblait à un fantôme.

Toujours un peu endormie, elle se regarda… Elle s’en doutait déjà, mais le fait de s’apercevoir qu’elle était, elle aussi, revenue physiquement sept ans en arrière lui fit un choc. Elle portait la même tenue que Link. Ainsi Ran ne plaisantait pas ; elle avait réellement réussi à lui imposer une quête…

Notre jeune héroïne examina l’endroit où elle se trouvait : un espace circulaire creusé à l’intérieur d’un arbre pourtant en pleine santé. Elle se tenait sur un petit lit de bois avec une parure dans les tons rouges et blancs, un peu plus loin, se trouvait une table avec deux chaises et un coin cuisine. A l’opposé, un rideau ouvert servait à séparer du reste de la pièce un espace sanitaire. Le mur accueillait différentes étagères, ainsi que deux fenêtres. Une fois que son regard avait tout analysé, elle s’adressa à Link.

 

_Diane : Sommes-nous chez toi ?

_Link : Oui… Et sept ans en arrière… J’ai à nouveau douze ans…

_Diane : Et moi dix…

_Link : Quand j’ai repris connaissance, je dois avouer que j’ai eu peur… Regarde-moi, je ne suis plus qu’un esprit errant… Je ne peux plus rien toucher. Je comprends pourquoi cette Ran disait que je serai impuissant.

_Diane : Je sais que ça n’arrange rien, mais je suis désolée… C’est de ma faute si toi et Hyrule avez à nouveau des ennuis.

_Link : Le mal est fait et nous devons rétablir la situation… Dis-moi qui tu es et d’où tu viens.

_Diane : Je m’appelle Diane. Comme tu le sais déjà, en temps normal j’ai des pouvoirs. Et,

bien que dans mon monde natal la magie soit considérée comme une chimère, je ne suis pas la seule à posséder des dons… Seulement, la plupart des personnes concernées l’ignorent où pensent que les phénomènes étranges qui leur arrivent viennent de leur imagination ou qu’ils ont une explication qui leur échappe. Pour certains, leurs pouvoirs les relient télépathiquement aux autres mondes ; ils ont des sortes de « visions », des idées dont ils se servent parfois pour créer des histoires, des jeux ou des livres qui reprennent la vie des gens qu’ils voient… Quand je l’ai appris, j’ai cherché parmi les personnages que j’aimais lesquels existaient vraiment… J’ai été déçue plusieurs fois, mais j’ai aussi trouvé des mondes où vivaient des personnages que je connaissais. Je me suis établie dans ces mondes,  j’ai donc maintenant plusieurs vies. De plus, grâce à mes pouvoirs, je peux vieillir indépendamment dans chaque monde, ce qui veut dire que même si je restais pendant cinquante ans dans un monde, mon corps serait tel que je l’aurais laissé au moment où je reviendrais dans une autre dimension.

_Link : Incroyable… Et Ran, que vient-elle faire dans une histoire qui semble si parfaite ?

_Diane : Même si les autres mondes ont l’air plus accueillants que le mien par moments, ils contiennent aussi leur part d’ombre. Je me suis installée dans deux mondes où je me suis fait des ennemis qui pratiquent la magie. Dans le premier, j’ai rencontré un jeune garçon qui abrite l’esprit d’un roi qui a vécu il y a cinq mille ans et qui essait d’empêcher des puissances maléfiques de détruire l’humanité…

 

Elle ferma les yeux et sourit

 

_Diane : Quand je m’entends parler, j’ai l’impression que ce que je dis sonne très faux…

_Link : et le deuxième ?

_Diane : Le deuxième ? J’y ai rencontré une fille d’une dizaine d’années qui a été choisie

par un grand magicien qui a disparu il y a je crois deux cents ans pour prendre sa relève… C’est dans ce monde, où la magie, bien que très peu connue, m’a apporté Ran. Je me serais bien passée de ça.

_Link : Pourquoi t’en veut-elle ?

_Diane : Elle voulait me voler mes pouvoirs pour accroître les siens. Mais comme elle n’y

parvient pas, elle veut m’éliminer pour que je ne lui crée pas d’ennuis et qu’il n’existe personne de plus puissant qu’elle.

 

Un silence s’installa. Link semblait réfléchir. Diane, elle, ne savait pas quoi dire ; elle se sentait horriblement coupable de ce qui arrivait et avait pleinement conscience de ce qu’elle allait devoir affronter.

Link rompit ces interminables secondes de néant.

 

_Link : Il y a un autre fait qui m’inquiète beaucoup : pendant que tu dormais, j’ai essayé de

faire le point. Je me souviens de ton arrivée, de Zelda et de Ran ; mais il m’est impossible de me rappeler de ce que j’ai pu faire durant ma quête…

_Diane : Je suppose que Ran ne veut pas que tu puisses me fournir des informations susceptibles de m’aider… Donc, logiquement, les autres habitants d’Hyrule ne se  souviendront de rien non plus… Pour eux, ce sera comme si il ne s’était rien passé puisque nous sommes revenus en arrière. Il faut absolument que je réussisse cette mission. Ça devrait rompre le sort et tout remettre en place, comme si je n’étais jamais venue.

_Link : Nous devons aller prévenir l’Arbre Mojo.

 

Link et Diane sortirent de la cabane. Une fois dehors, ils rencontrèrent les kokiris qui furent très intrigués par cette inconnue habillée comme eux et encore plus par l’aspect de Link.

Diane se sentait très mal à l’aise et fut très soulagée de voir arriver Saria, la meilleure amie de Link, et Mido, le chef des enfants de la forêt, prévenus par un membre du groupe. Saria, au physique invariant d’enfant, comme tous les kokiris, s’avança vers Link, ses cheveux verts contrastant avec les cheveux roux de Mido que la suivait.

 

_Saria : Link… ? Est-ce bien toi ? Que t’est-il arrivé et qui est cette fille ?

_Link : Elle s’appelle Diane et sa présence ainsi que mon état sont l’œuvre d’une sorcière. Nous devons aller parler à l’arbre Mojo.

_Mido : Pas si vite ! En tant que chef des kokiris, je ne permettrai pas qu’un demi-kokiri et une étrangère aillent voir notre vénéré père !

_Link : Répète-le si tu l’oses !

_Mido : Et que feras-tu si je l’ose, hein ? Tu ne peux rien contre moi dans l’état où tu es !

 

Link enrageait, Diane s’interposa.

 

_Diane : Je vous en prie, la situation est grave. Ce n’est pas le moment de se chamailler comme des enfants.

_Mido : De quoi te mêles-tu toi ? Et de quel droit oses-tu porter la tunique verte et les bottes des enfants de la forêt ?

_Diane : Je n’ai pas le choix…

_Saria : Ça suffit Mido ! Nous devons les conduire à l’Arbre Mojo ; lui seul peut décider de ce qu’il convient de faire.

 

Diane regarda Saria et lui adressa un sourire reconnaissant. Ils furent donc accompagnés par tous les kokiris devant le vénérable Arbre Mojo, gigantesque arbre de plusieurs centaines d’années, père des kokiris et gardien de la forêt aux pouvoirs reconnus. Il pouvait en outre s’adresser normalement aux gens grâce à son visage et la faculté de pouvoir parler. Il paraissait troublé et ne fit que peu attention aux paroles venimeuses de Mido à propos de la nouvelle venue. Il invita Diane à s’exprimer. Elle résuma la situation comme elle l’avait fait avec Link, puis elle attendit la réaction de l’esprit.

 

_Arbre Mojo : Je sais maintenant d’où me viens cette étrange sensation qui me perturbait… Nous avons déjà vécu cette situation et la première fois j’avais envoyé Link…

_Link : Voulez-vous dire que vous vous souvenez ?

_Diane : Ça ne me surprend pas… Je suppose que les êtres doués de pouvoirs magiques vont peu à peu retrouver la mémoire… Il a sûrement fallu une énorme quantité d’énergie à Ran pour jeter son sort… Elle ne pouvait pas contrer totalement la magie de ce monde. Mais elle a dû s’assurer que votre mémoire reviendrait trop tard pour que vous puissiez m’aider.

 

_Arbre Mojo : Je pense que tu as raison… Je ne parviens pas à me souvenir de ce qui va arriver. Et je pense qu’il doit en être de même pour les Sages, ils ne doivent plus avoir conscience de leurs pouvoirs…

_Link : Et Zelda… Elle devrait se souvenir de moi.

_Diane : C’est très probable.

_Arbre Mojo : Laissez-moi maintenant, je dois réfléchir.

_Diane : Attendez, ce n’est pas prudent. En principe, vous allez être attaqué si l’histoire se déroule comme dans mon jeu.

_Arbre Mojo : N’aies crainte, je suis averti maintenant et je vais demander à mes fées de monter la garde et de me prévenir en cas d’intrusion.

_Diane : Je ne suis pas sûre que cela suffise et il faudrait entrer en contact avec les autres peuples…

_Mido : On ne discute pas les ordres de l’Arbre Mojo !

 

Les kokiris emmenèrent de force Diane hors de la clairière du gardien de la forêt. Revenus au village, ils lui posèrent bien des questions et se montrèrent très accueillants. Ils n’étaient après tout que des enfants. Malgré son angoisse, Diane respecta le désir de solitude de l’Arbre Mojo et essaya de se montrer d’une compagnie agréable. Pour la réconforter, Saria lui joua de l’ocarina. Diane demanda à faire de même et montra un réel talent qui lui attira les compliments de ses hôtes. La journée passa ainsi dans la bonne humeur, bien que Mido n’eût pas cessé de surveiller celle qu’il considérait comme une intruse. Diane s’en aperçut et en fut affectée.

 

_Saria : Ne t’inquiète pas, il est toujours comme ça, mais en réalité il ne pense qu’à notre sécurité.

_Diane : Je ne lui reproche rien.

_Link : Ne faisons pas attention à lui et amusons-nous en attendant la décision de l’Arbre Mojo.

 

Malgré le fait qu’il ne puisse pas toucher quoi que ce soit, Link participait aux festivités. Diane et lui en oublièrent presque la menace qui pesait sur le royaume.

Pendant ce temps, l’Arbre Mojo méditait et restait attentif aux signes. C’est alors qu’il fut troublé par une voix inquiétante.

 

_La voix : La pierre, je veux la pierre.

_Arbre Mojo : Qui es-tu ? Serais-tu l’allié du Malin ? Sache que je ne permettrai pas au mal de s’imposer sur cette terre. Comment as-tu trompé la vigilance de mes fées ?

 

L’étrange créature était une sorte d’insecte géant se déplaçant sur deux énormes griffes et ne possédant qu’un œil unique où brillait le mal. Pour toute réponse à la question, elle recracha quelques petites ailes de libellule, puis se jeta sur l’Arbre Mojo et s’infiltra en lui sous le regard horrifié d’une petite fée, petite boule bleue lumineuse munie d’ailes. Le vieil arbre appela sa protégée.

 

_Arbre Mojo : Navi, le mal est entré en moi, vas vite chercher la jeune étrangère et Link.

_Navi : J’y vole vénérable Arbre Mojo ! Dit-elle paniquée.

 

La petite fée se précipita vers le village où les enfants continuaient de s’amuser. Quand Diane aperçu Navi, son sourire s’effaça et la joie de la journée fit place à l’inquiétude.

 

_Navi : Vite, l’Arbre Mojo est en danger ! Link, Diane, vous devez venir !

 

Les kokiris demeurèrent surpris ; Link et Diane se remirent les premiers et coururent vers la clairière sacrée suivis des enfants. Une fois arrivés, ils furent frappés par l’aspect de leur protecteur. Les plantes commençaient déjà à dépérir et le gardien de la forêt avait pris une teinte grise qui trahissait son malaise. Soudain, une ouverture apparut dans le vieil arbre et l’insecte géant se montra.

 

_Diane : Gohma, sors de là, laisse l’Arbre Mojo !

_Mido : Connais-tu cette créature ?

_Diane : C’est un monstre insectoïde géant, Gohma, envoyé par le malade mental de l’histoire !

 

Avant que Mido n’ait ajouté quoi que ce soit, la créature leur glaça le sang de sa voix grave et terrifiante.

 

_Gohma : Donnez-moi la pierre.

 

Ensuite elle replongea dans le tronc de sa victime. Diane, ayant trouvé le lance-pierre de Link dans sa cabane, le prit à la main et se lança vers l’ouverture mais s’arrêta net quand Mido lança :

 

_Mido : Pas si vite ! Je suis le chef des kokiris et le gardien de l’épée kokiri, c’est  à moi de sauver l’Arbre Mojo !

_Diane : C’est trop dangereux ! C’est de ma faute si tout recommence… Je ne veux pas que d’autres risquent leur vie.

_Mido : Je ne te laisse pas le choix.

 

Ils entrèrent donc ensemble, suivis de Link et Navi. Ils arrivèrent dans les entrailles de l’Arbre Mojo que Gohma semblait dévorer.

 

_Link : Il faut l’arrêter !

 

La créature tourna vers eux son œil qui se teinta de rouge et se jeta sur eux. Diane évita l’énorme griffe de la bête en se jetant sur le côté.

 

_Link : Diane ! Regarde Mido, il va se faire tuer !

 

Mido, tremblant comme une feuille, levait son épée devant le monstre qui semblait vouloir s’amuser un peu à le terroriser avant de le dévorer. Diane envoya une lourde graine de la taille d’une balle de ping pong dans l’œil de Gohma avec son lance-pierre. La créature poussa un cri à faire trembler les plus grands héros. Diane en profita pour éloigner Mido.

 

_Link : Ça va Mido ? Diane t’avait prévenu que ce serait dangereux.

_Mido : C’est facile de critiquer quand on ne risque pas d’être blessé !

_Diane : S’il vous plaît, arrêtez ! Mido, je vais avoir besoin de toi… Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, son point faible est son œil. Il faudrait que tu l’achèves après que je lui ai envoyé une graine.

_Mido : Compte sur moi.

_Link : Attention !

 

Les deux combattants furent interrompus dans leurs plans par Gohma qui leur fonçait dessus. Ils évitèrent les coups meurtriers de l’assaillant qui était bien décidé à leur faire payer le coup qu’il avait reçu.

 

_Link : Eh, sale bête, tu n’as pas l’œil en face du trou !

 

Gohma se détourna pour voir qui osait l’interpeler de la sorte et Diane en profita pour lui décocher une graine dans l’œil. Il poussa à nouveau un horrible cri. Mais avant qu’il ne se soit remis, Mido l’acheva d’un grand coup d’épée. Le monstre s’agita et projeta Mido à terre avant de s’effondrer et de disparaître dans un nuage de fumée violette. Diane aida Mido à se relever et ils sortirent de l’Arbre Mojo.

Mido brandit son épée devant ses compagnons et se félicita d’avoir tué le monstre. Link et Diane, eux, gardaient un air grave.

 

_Link : Diane… Je me rappelle maintenant de ce combat… Et du sort du vénérable l’Arbre Mojo…

_Arbre Mojo : Mes enfants, vous avez fait preuve d’un grand courage… Mais il est trop tard pour moi.

_Mido : Mais c’est impossible, nous avons terrassé le monstre !

_Arbre Mojo : Gohma servait un être malveillant qui, à l’évidence, voulait s’emparer de ceci.

 

A cet instant, un flash de lumière verte révéla une étrange pierre qui descendit lentement dans les mains de Diane.

 

_Arbre Mojo : Diane, comme tu me l’as dit, c’est sur tes épaules que repose maintenant le sort du royaume. Je vous confie l’émeraude kokiri et vous demande de toujours rester ensemble.

_Diane : Pardon d’être arrivée trop tard… Vous pouvez compter sur moi !

_Arbre Mojo : Navi, belle petite fée, tu  accompagneras Link et Diane et les aideras de ton mieux dans leur voyage… Diane, tu vas avoir besoin d’armes. Prends l’épée kokiri et utilise mon écorce pour te faire un bouclier. Qu’il en soit ainsi, bonne chance mes enfants.

 

Ce furent les dernières paroles du vénérable esprit. Il se tut et ses feuilles tombèrent pour ne plus jamais repousser. Link cru sentir les larmes lui venir aux yeux malgré l’absence de son corps. Diane aussi se sentit affectée, mais elle tenta de garder les idées claires et demanda son épée à Mido. Celui-ci protesta avec véhémence, mais Saria et Link réussirent à le convaincre de respecter les dernières volontés de leur protecteur. Diane se fabriqua également un bouclier avec l’aide de plusieurs kokiris. Pour l’aider dans son voyage, ils lui firent cadeau de deux bourses magiques : une pour contenir des rubis et une autre dont le pouvoir permettait à son propriétaire de transporter nombre d’objets encombrants. Comme la nuit commençait à tomber, Link lui suggéra de la passer dans sa cabane. Privé de sommeil, le petit garçon passa la nuit à regarder la lune ou Diane dormir pensivement. Il avait le sentiment de s’être déjà senti impuissant, mais pas à ce point.

            Diane se leva au petit matin, remercia longuement les enfants de la forêt et Mido, sans les regarder, ordonna à Link de revenir au plus vite. Ensuite les deux protagonistes s’engouffrèrent dans les bois en direction de la plaine d’Hyrule. Sur le pont qui menait vers la sortie, Diane retrouva Saria qui l’attendait.

 

_Saria : Faites attention à vous… Je sens que vous allez traverser bien des épreuves.

_Diane : Ne t’inquiète pas. Link me protègera.

_Saria : Si un jour tu te sens triste, joue de cet ocarina.

 

La petite fille lui tendait son ocarina couleur bois. Diane l’accepta avec plaisir et la remercia.

 

_Diane : Je suis sûre qu’il me portera bonheur.

 

Et c’est non sans émotion qu’elle et Link quittèrent la forêt…

 

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