entre rêve et cauchemar - chapitre 3

Publié le par shadeikin

entre rêve et cauchemar - chapitre 3

La gamine, c'est Diane quand elle avait 10 ans (l'héroïne) tenant Navi dans ses mains sous le regard de Link qui n'a plus de corps (il est réduit à l'état d'esprit errant)

Chapitre 3 : A la découverte d’Hyrule

_Diane : Whoao… C’est encore plus vaste que je ne l’avais imaginé !

 

             Les deux jeunes héros et la fée venaient de sortir de la forêt et la plaine d’Hyrule déroulait devant eux ses couleurs vives. A la lisière des bois, Diane avait l’impression que la plaine s’étendait à l’infini. Le fil des pensées de la petite fille fut bientôt interrompu par une étrange voix qui venait d’au-dessus d’elle.

 

_Voix : Hou  hou. Bonjour jeune aventurière !

_Link : Kaepora Gaebora, c’est toi ?

 

            Un immense hibou marron se trouvait perché sur une branche au-dessus d’eux. Il ne cessait de tourner sa tête pour la mettre à l’envers et les motifs de son plumage ressemblaient alors à un second visage.

 

_Kaepora Gaebora : Bonjour Link, je suis heureux que tu te souviennes de moi.

_Diane : Oh non, pas lui !

_ Kaepora Gaebora : Comme vous le savez peut-être, je suis un ami de l’Arbre Mojo et je sais que vous avez fait preuve de courage…

_Diane : Laissez-moi deviner… Vous êtes la réincarnation d’un Sage et nous devons nous rendre au château d’Hyrule pour rencontrer Zelda, la princesse de la destinée. L’interrompit-elle.

_ Kaepora Gaebora : Tu m’as l’air bien renseignée ! Vous trouverez le château au Nord-Ouest d’ici. Faites attention en traversant la plaine. Vous devrez affronter bien des tourments et devenir forts pour réussir…

_Diane : Que la Triforce soit avec nous !

_Kaepora Gaebora : Bonne chance mes enfants et à bientôt, hou hou hou !

 

Le hibou s’envola, laissant là les trois compagnons.

 

_Navi : Tu n’as pas l’air de trop l’apprécier, Diane.

_Diane : Disons que je n’aime pas qu’on me répète des choses que je sais ou que je dois faire.

_Link : Assez bavardé, la plaine nous tend les bras !

_Diane : Et c’est parti… Pour le show !

 

Diane remarqua, amusée, l’incompréhension de ses compagnons.

 

_Diane : Je risque d’être encore plus incomprise que chez moi !

 

Le voyage promettait d’être long. Pour passer le temps, Diane chanta et joua de l’ocarina, encourageant Link et Navi à chanter avec elle. Grande fan de Zelda, elle connaissait entre autre tous les chants de la fameuse saga et les jouait avec facilité. Parmi eux, Link reconnu le chant de la famille royale et un autre qu’il ne parvenait pas à identifier, mais qu’il était sûr de connaître… Ils marchèrent ainsi toute la journée. Link ne voulait ralentir la marche pour rien au monde.

 

_Navi : Eh, pas si vite Link, Diane veut peut-être se reposer.

_Link : Zelda doit nous attendre au château… Nous devons nous dépêcher.

_Navi : Elle ne va pas s’envoler si nous marchons un peu plus lentement !

_Diane : Laisse Navi. C’est gentil de t’inquiéter, mais je ne vais pas m’évanouir et il a ses raisons de vouloir arriver au plus vite… Je le comprends.

_Navi : Si tu le dis.

 

Malheureusement, comme l’avait dit le hibou, traverser la plaine pouvait s’avérer dangereux… A la tombée de la nuit, il ne faisait pas bon être seul… Le soleil avait disparu à l’horizon, le jour s’estompait de plus en plus et Diane commençait à fatiguer sérieusement, son attention étant d’autant plus endormie que le voyage était monotone. Le cri de Link la sortit soudain de sa torpeur.

 

_Link : Diane, un sakdoss !

 

Elle se retourna et vit un squelette à peu près de la même taille qu’elle sortir de terre et se diriger dans sa direction. Elle sortit son épée et, de quelques coups bien placés, se débarrassa de l’importun. Les restes de son ennemi disparurent comme avait disparu Gohma, laissant derrière eux de petites pierres précieuses qui constituaient la monnaie locale et qu’ils gardaient sur eux dans leurs guenilles comme trophée, après en avoir dépouillé les voyageurs imprudents. Diane les ramassa. 

 

_Diane : Et un de moins ! Au moins, si je gagne des rubis à chaque fois que je tue un ennemi, ça me sera utile. Nous devrions nous arrêter pour la nuit. Je propose que nous allumions un feu à proximité de la rivière ; je suppose qu’ici non plus les sakdoss n’aiment pas l’eau.

_Navi : Tu as raison.

 

Ils s’arrêtèrent donc au bord d’une rivière. Diane alluma un feu et dîna avec quelques fruits et rations de viande séchée que les kokiris lui avaient donnés. Quand elle eût fini, Link se décida à prendre la parole.

 

_Link : Tu as dit que tu venais d’un autre monde. J’ai déjà constaté que vous aviez de drôle de vêtements, mais j’aimerais que tu m’en dises plus.

 

Diane sourit à ces paroles : chez elle, certains de ses amis se moquaient des vêtements de Link.

 

_Diane : Par où commencer… ? D’abord, notre mode de vie est fondé sur la technologie que nous avons beaucoup développée, alors que la magie est pratiquement inexistante et en générale considérée comme une chimère.

 

Elle se mit à lui décrire certaines particularités de notre monde. Ses qualités, ses défauts, sa diversité et plus particulièrement de la société française dont elle était issue. Link et Navi écoutèrent attentivement Diane sans prononcer la moindre parole. Quand elle eût fini, Link déclara, pensif.

 

_Link : J’aimerais voir ton monde…

_Diane : Je pourrai peut-être te le montrer un jour…

_Link : Ce serait génial !

_Navi : Et toi… Parle-nous un peu de toi.

_Diane : De moi… ? Et bien, je vis normalement dans mon monde natal où je me consacre à mes études. Dans les autres, je m’entraîne à développer mes pouvoirs grâce auxquels je subviens à mes besoins. Et comme je n’y vais pas à l’école, cela fait des années que je pratique plusieurs activités, dont certaines m’ont été inspirées par toi Link.

_Link : Par moi ? S’étonna-t-il en rougissant.

 

Elle sourit, baissa les yeux un instant puis continua, un peu gênée.

 

_Diane : Oui… Tu es mon idole en quelque sorte. Je pratique l’équitation, le tir à l’arc, les arts martiaux, le maniement d’une épée qui ressemble à la master sword avec un bouclier, ainsi que d’un katana. Je joue également de la guitare, du piano et de l’ocarina. Sinon je fais aussi un peu de natation, du patinage et un soupçon de musculation et de yoga histoire d’être souple et performante.

_Navi : Whoa !! Ça en fait des activités ! Tu dois être une championne !

_Diane : C’est beaucoup plus facile quand on a plusieurs vies oisives à remplir. Je fais ça uniquement pour le plaisir, je ne fais jamais de compétition ; au grand désespoir de David d’ailleurs.

_Link : David ?

_Diane : Mon entraîneur. Quand j’ai su que j’avais des pouvoirs à l’adolescence, je me suis entraînée à les développer jusqu’à la fin de mes études. Ensuite, j’ai commencé une nouvelle vie : je suis retournée dans le passé, quand j’avais deux ans, dans le corps que j’avais à l’époque. J’ai tout de suite commencé m’établir  dans d’autres mondes dans lesquels mon corps est resté à 17 ans jusqu’à ce que je rattrape cet âge dans mon monde d’origine, puis j’ai créé David pour qu’il m’enseigne toutes les activités dont je rêvais. C’est un expert dans tout ce qu’il m’apprend. Il est également médecin et je lui  ai donné quelques pouvoirs.

_Navi : Il a l’air d’être parfait.

_Diane : C’est ce que je voulais. Mais en fait, il est très humain, son esprit a pu se développer de lui-même… Donc il a quelques petits défauts.

_Link : De quel genre ?

_Diane : Il adore notamment m’attaquer par surprise pour contrôler mes réflexes ou crier sur tous les toits qu’il m’a appris tout ce que je sais dès que je fais un truc bien et raconter ma vie ; ce qui est dangereux quand on a un secret… Mais malgré ça, je l’aime bien.

_Navi : Bien comment ?

_Diane : De deux façons : d’un côté, je suis celle qui l’a créé et de l’autre sa protégée, sa petite sœur. Il est mon confident ; il en sait plus sur moi que mes propres parents…

 

Diane bailla et s’excusa auprès de ses amis.

 

_Link : Ce n’est pas grave. Nous devrions arrêter de parler, tu as besoin de te reposer, toi aussi Navi. Moi, comme je ne ressens plus ni la faim, ni la fatigue, je monterai la garde et vous préviendrai s’il y a un problème.

 

Heureusement, la nuit se passa sans problèmes. Link resta à regarder les étoiles ; il pensait à sa princesse, mais aussi à Diane qui allait devoir affronter bien des périples sans qu’il puisse intervenir. Il était habitué à venir en aide aux autres, mais là il ne pouvait rien faire. L’aube apparut enfin, inondant la plaine de ses rayons bienfaisants, tirant Diane de son sommeil.

 

_Link : Bien dormi ?

_Diane : Ça va… Il m’est déjà arrivé de dormir à la belle étoile.

 

Diane se rafraîchit dans l’onde clair du cours d’eau, mangea quelques fruits et s’assura que le feu était bien éteint avant de reprendre la route. La matinée commençait bien. La marche s’annonçait agréable et les trois jeunes gens conversaient gaiement, quand Navi aperçu une drôle de forme qui se dressait très haute dans l’herbe.

 

_Navi : C’est quoi ça ?

 

Soudain, l’espèce de gigantesque plante en forme d’ananas sortit de terre et plana vers eux au moyen de grandes pales qui tournaient au-dessous d’elle.

 

_Diane : Un peahat !

_Link : Crois-tu pouvoir le battre ?

_Diane : A vrai dire, je connais un très bon moyen pour qu’il nous laisse tranquille… La fuite !

 

Diane se mit à courir à perdre haleine jusqu’à ne plus voir le peahat.

 

_Link : Quelle stratégie ! Ironisa-t-il.

_Diane : Désolée, mais je n’avais pas spécialement envie de me faire hacher menue ! La bonne nouvelle, c’est que nous avons trouvé une route.

_Navi : Regardez ! Une carriole !

_Link : C’est Talon ! Nous pourrions lui demander de nous emmener.

 

Ils abordèrent donc l’éleveur de vaches et de chevaux qui se montra très sympathique.

 

_Talon : Mais bien sûr les enfants, montez. J’arrive de mon ranch, le ranch Lonlon pour faire une livraison de lait au bourg d’Hyrule. Au fait jeune fille, voudrais-tu goûter de mon excellent lait ?

_Diane : Non merci… C’est gentil mais je n’aime pas le lait quand il est froid et nature.

_Talon : Tu ne sais pas ce que tu perds.

 

Grâce à Talon, ils purent atteindre le Bourg d’Hyrule en fin d’après-midi.

 

_Talon : Je vous laisse ici les enfants, soyez prudents.

_Link : Merci Talon !

_Diane : C’est gentil de nous avoir emmenés.

 

Ils passèrent la soirée dans le bourg très animé qui s’étendait au pied du château. Diane en profita pour le visiter, s’exerça à un jeu de tir et aux bombchu, où son adresse lui rapporta d’autres rubis. Ce dernier consistait à envoyer de petits missiles mobiles sur le sol en forme de souris sur des cibles en évitant des obstacles. Fatiguée de sa promenade, elle trouva une petite auberge où passer la nuit. Le lendemain matin, elle décida de se mettre en route pour le château.

 

_Link : Tu sais, les gardes ne te laisseront pas passer, mais je crois me souvenir qu’il y a un endroit où tu peux t’agripper à du lierre pour passer le mur. Ensuite, il faudra éviter les gardes.

_Diane : Je préfère encore les sakdoss… Au moins contre eux, il me suffit de me défendre.

 

Ils arrivèrent devant le château. Il était immense, d’un blanc éclatant et pourvu de magnifiques jardins intérieurs et de hautes tours qui se dressaient fièrement sur la colline où il était construit. Diane suivit les indications de Link et trouva le mur praticable. Passé cet obstacle, elle dû tirer avantage de sa petite taille pour se faufiler à travers les couloirs et dans les jardins.

 

_Link : Attends… J’ai l’impression de reconnaître les lieux… Tu vois là-bas, l’entrée de ce jardin ? Je crois que c’est le jardin privé de Zelda.

 

Diane évita encore quelques gardes et réussi à s’introduire dans le petit jardin de forme circulaire, bordé d’un petit fossé rempli d’eau et encerclé par de hauts murs. Face à l’entrée, un petit escalier coupait le fossé et donnait sur une petite fenêtre d’où on pouvait regarder la salle du trône.

Zelda se tenait là dans sa robe blanche et rose, un foulard rose retenant ses cheveux blonds courts. Ce n’était pas la grande jeune fille de dix-sept ans que Diane avait vue lors de son arrivée, mais une petite fille qui montrait déjà l’allure qui sied à une princesse. Link sentit son cœur s’emballer.

 

_Link : Zelda !

 

La jeune princesse se retourna et un large sourire illumina son joli visage à la fois enfantin et plein de maturité.

 

_Zelda : Link, enfin te voilà, j’étais inquiète… Après ce grand éclair blanc, je me suis réveillée dans ma chambre. Je me souvenais que nous avions battu Ganondorf et de la venue de celle qui t’accompagne ; mais de rien d’autre… Mais que t’est-il arrivé ? Pourquoi ressembles-tu à un fantôme ?

 

Diane s’avança et exposa la situation à la princesse. Elle lui raconta également son combat contre Gohma et la mort du gardien de la forêt, puis elle sortit l’émeraude kokiri.

 

_Diane : C’est à moi maintenant d’accomplir cette quête. L’arbre Mojo m’a confié la pierre ancestrale de la forêt.

 

Zelda baissa les yeux.

 

_Zelda : Ainsi tout ce que nous avons enduré, même si je m’en souviens plus précisément, n’a servi à rien ?

_Link : Ne dis pas ça !

_Diane : Je ferai de mon mieux pour rétablir la situation. Si j’arrive à battre Ganondorf à mon tour, le sort sera rompu  et les choses seront comme si je n’étais jamais venue… Il n’y aura éventuellement que les Sages, vous, l’Arbre Mojo et Jabu Jabu pour se souvenir de moi en raison de leurs pouvoirs et de votre implication. Je dois d’abord aller chercher la pierre ancestrale des Gorons au mont du péril et celle des Zoras dans leur domaine.

_Zelda : Normalement seuls les membres de la famille royale connaissent l’existence de ces pierres, mais tu as raison.

_Navi : Pourquoi nous faut-il ces pierres ?

_Zelda : La légende raconte que trois déesses créèrent le monde. Din, déesse de la force, de ses bras enflammés créa la terre rouge. Nayru, déesse de la sagesse créa les lois qui  régissent le monde. Et enfin, Farore, déesse du courage, créa les formes de vies pour l’habiter. Une fois leur œuvre accomplie, elles s’en retournèrent dans les cieux, laissant derrière elle la Triforce ; formée de trois triangles d’or renfermant leurs trois vertus ainsi qu’une partie de leur puissance.

Il y a de cela bien longtemps, sept Sages édifièrent le temple du temps qui se trouve à côté du bourg. Ce temple est la porte vers le Saint Royaume où est cachée la Triforce. Ganondorf veut s’emparer de cet immense pouvoir pour régner sur le monde et le plonger dans les ténèbres. Pour ouvrir le passage vers le Saint Royaume, il faut apporter au temple les trois pierres ancestrales et le trésor de la famille royale : l’ocarina du temps.

_Diane : Je crois que je ne me lasserai jamais de cette histoire.

 

Leur conversation fut interrompue par l’arrivée d’un homme en noir, à la peau mate et au regard mauvais. Il s’adressa à la princesse sur un ton faussement doux.

 

_Ganondorf : Bonjour princesse, comment allez-vous ?

_Zelda : Que faites-vous ici ? C’est un jardin privé !

_Ganondorf : Je tenais juste à saluer la charmante princesse d’Hyrule et vous demander si vous n’auriez pas entendu parler d’un objet s’appelant l’ocarina du temps.

_Zelda : Gardez vos compliments. Quant à votre question, je n’ai jamais entendu parler d’un tel objet.

_Ganondorf : Fort bien, je ne vous dérange pas plus longtemps.

 

Il s’inclina avec un sourire à glacer le sang. Diane le fixa durement et le regarda partir d’un air dégoûté.

 

_Diane : Il ne naît qu’un homme tous les cent ans chez les Gérudos, pour devenir le roi de ce peuple du désert, et il a fallu qu’il tourne mal !

_Link : Il n’a pas l’air de se rappeler de nous pour le moment, nous devons agir vite avant qu’il ne risque de retrouver la mémoire ; ce qui devrait arriver étant  donnée la puissance de ses pouvoirs.

_Zelda : Tu as raison… Diane, je garde l’ocarina du temps ; toi vas chercher les pierres, nous devons atteindre la Triforce avant Ganondorf ! Ma nourrice Impa te montrera le chemin qui mène au mont du péril.

 

À l’entrée du jardin se tenait maintenant une jeune femme qui ressemblait plus à une féroce guerrière qu’à une nourrice. Impa était une sheikah ; un peuple de l’ombre qui veillait sur la famille royale depuis la nuit des temps, mais dont il ne restait que peu de représentants. Elle portait un corsaire bleu moulant surmonté d’un bustier tout aussi moulant ainsi qu’un poignard à la ceinture. Diane se demandant par où et comment elle était arrivée.

 

_Diane : Il faut avouer que ce n’est pas l’image type de la nounou !

_Zelda : Avant que tu ne partes, je vais t’enseigner le chant de la famille royale et le chant du temps qui ouvre la porte du Saint Royaume.

 

Mais avant que Zelda ne puisse commencer à jouer de l’ocarina du temps qu’elle avait sorti d’une poche de sa robe, Diane faisait déjà danser les notes des deux chants avec son ocarina. Zelda, Link et Navi furent d’abord très surpris, puis se rappelèrent que Diane n’était pas comme les autres.

 

_Link : C’est vrai que tu connais à quelques détails près l’intégralité de ma quête…

_Zelda : Ça pourrait être un précieux avantage… Mais nous n’avons que trop parlé, je vous souhaite bonne chance et vais prier pour que vous reveniez sains et saufs…. Impa.

 

La nourrice s’avança et examina longuement Diane avant de prendre la parole.

 

_Impa : Ainsi, c’est sur tes épaules que repose cette fois le sort du royaume. Tes yeux révèlent une âme bienfaisante et tu as prouvé ton courage contre l’insecte géant… J’espère que tu seras apte à assurer la lourde tâche qui t’attend… Maintenant, suis-moi.

 

Link, Diane et Navi saluèrent Zelda, puis se laissèrent guider par Impa qui les ramena devant le pont levis qui marquait l’entrée du bourg.

 

_Impa : Dirige tes pas vers l’Est, tu arriveras au village Cocorico, au pied du mont du péril. J’ai fondé ce village… Tu pourras te reposer avant de gravir la montagne. Bonne chance jeune fille.

 

La guerrière recula de quelques pas, jeta une noix mojo à terre et disparut dans un flash de lumière. Diane regarda autour d’elle.

 

_Link : Cherches-tu quelque chose ?

_Diane : Oui, je vais tenter ma chance, au moins au début du trajet.

 

Diane sortit son ocarina et joua à nouveau le chant qui semblait si familier à Link. Après plusieurs essais tout en se déplaçant, Diane aperçu enfin au loin la silhouette qu’elle espérait. C’était une jument très jeune à la robe marron, la crinière blanche et à l’air intelligent. A la vue de l’animal, la mémoire revint à Link.

 

_Link : C’est Epona ! Et ce chant, c’est celui que Malon m’a appris !

_Diane : Oui, nous la verrons sans doute plus tard… C’est fou à quel point cette jument peut aimer la musique ! Allez, en route.

 

Epona, amadouée par le son de l’ocarina de Diane, se laissa monter et fila à une allure folle dans la direction du village cocorico. Link était confiant, Diane semblait tout savoir sur ce qui les attendait et comment rendre le voyage plus simple. Par ailleurs, Link avait déjà remporté la victoire sans cet avantage, aucune mauvaise surprise ne semblait pouvoir obscurcir l’avenir qui sortait peu à peu du brouillard. Pendant ce temps, plus loin dans la plaine, une petite rousse d’une dizaine d’années appelait de toutes ses forces.

 

_Malon : Epona, où es-tu ?

 

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